Avant d’acheter un bien immobilier : Comment repérer les signes d’anciens nuisibles ?

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Avant d’acheter un bien immobilier : Comment repérer les signes d’anciens nuisibles ?

Sommaire

Acheter un bien immobilier, qu’il s’agisse d’une résidence principale ou d’un investissement locatif, représente un engagement financier majeur. Pourtant, un facteur souvent négligé par les acheteurs est la présence actuelle ou passée de nuisibles. Punaises de lit, cafards, termites, rongeurs… Ces indésirables peuvent entraîner des coûts de désinfection, des dégradations matérielles, voire des litiges entre vendeurs et acquéreurs.

Ce guide complet vous aide à repérer les signes d’une infestation antérieure de nuisibles dans un logement avant l’achat. Que vous soyez particulier, agent immobilier ou investisseur, ces informations sont essentielles pour évaluer la salubrité réelle d’un bien.

Intervention NuisiBlock Lyon pour un appartement avant la vente

Pourquoi rechercher des signes d’anciens nuisibles avant l’achat immobilier ?

• Risques financiers et matériels

La présence de nuisibles dans un logement a des conséquences directes sur sa valeur, son attractivité locative et son confort. Un logement ayant abrité des termites ou des insectes xylophages peut présenter des fragilités structurelles majeures. Des punaises de lit mal traitées peuvent réapparaître quelques semaines après votre emménagement.

En outre, les assurances ne couvrent pas systématiquement les dégâts causés par les nuisibles, notamment pour les dommages structurels invisibles. Une infestation non détectée peut se transformer en véritable gouffre financier si des travaux de rénovation majeurs s’avèrent nécessaires.

• Litiges potentiels avec le vendeur

En cas d’infestation cachée non déclarée, l’acquéreur peut engager une action en justice pour vices cachés. Toutefois, encore faut-il pouvoir prouver que le problème était antérieur à la vente, ce qui est rarement simple.

Des cas concrets montrent que des acheteurs se sont retrouvés à devoir assumer seuls les frais de désinfestation ou de reconstruction, faute de preuves suffisantes. L’analyse de ces litiges révèle souvent une absence de diagnostic préalable ou une inspection trop superficielle du bien.

• Garantie de salubrité

Rechercher les signes d’anciens nuisibles, c’est aussi s’assurer de la bonne hygiène du bien et de son environnement (immeuble, copropriété, caves, combles). Cela peut éviter d’investir dans un bien situé dans une zone à risque ou mal entretenue.

Les nuisibles sont souvent le symptôme d’un environnement plus large défaillant : humidité, isolation, hygiène générale de l’immeuble. Repérer un simple cafard peut signaler une problématique plus étendue dans l’ensemble de la copropriété, difficile à maîtriser après l’achat.

Punaise de lit dans un appartement à vendre, que faire ?

Quels nuisibles rechercher et pourquoi ?

• Punaises de lit

Elles ne dégradent pas le logement mais peuvent ruiner la vie de ses habitants. Leur réapparition est possible si le traitement a été incomplet.

Signes à chercher : traces de sang sur les matelas, petites tâches noires (excréments), restes de mues dans les recoins du lit ou des plinthes.

Les punaises sont difficiles à éradiquer. Une maison récemment traitée peut sembler saine, mais un seul œuf non détruit peut relancer une infestation.

• Termites et insectes xylophages

Leur présence endommage gravement les charpentes, planchers, boiseries et meubles. Certaines zones de France sont classées « termitées » par arrêté préfectoral.

Signes à chercher : bois creusé, galeries visibles, sciure au sol, boursouflures sur le parquet, poutres sonnant creux.

Une infestation de termites non détectée peut compromettre l’intégrité d’un bâtiment. Dans les zones à risque, un diagnostic termite est d’ailleurs obligatoire lors de la vente.

• Cafards (blattes)

Indicateurs d’un problème d’hygiène ou d’entretien. Ils se propagent facilement entre appartements via les gaines techniques.

Signes à chercher : exuvies (mues), odeur persistante, petites taches noires près des zones chaudes et humides (cuisine, salle de bains).

Leurs œufs peuvent survivre dans les recoins pendant plusieurs mois, ce qui explique pourquoi certaines infestations réapparaissent malgré des traitements.

• Rongeurs (rats, souris)

Sources de dégradations (câbles, isolants, plâtrerie) et vecteurs de maladies. Leurs déjections sont caractéristiques.

Signes à chercher : crottes sèches, emballages grignotés, bruits dans les cloisons, odeur d’urine dans les zones calmes.

Les rongeurs laissent aussi des traces de frottement (graisse, poils) sur les plinthes et les conduits, souvent ignorées lors des visites.

• Autres : mites alimentaires, poissons d’argent, vrillettes, scutigères…

Moins dangereux, mais peuvent être des indicateurs d’humidité ou de mauvaise ventilation.

Des mites ou poissons d’argent en quantité peuvent révéler une humidité chronique, facteur de développement de moisissures et donc, de dégradation lente du bâti.

Dératisation dans un appartement à la vente, que faire ?

Comment inspecter efficacement un logement avant achat ?

• Lors de la visite : les points clés à vérifier

  • Sous les meubles, derrière les plinthes : utiliser une lampe torche pour repérer les traces suspectes.
  • Matelas, sommiers, fissures des murs : inspection des chambres, particulièrement dans les angles.
  • Bois et poutres apparentes : tapoter avec une clé ou un outil pour vérifier la résonance.
  • Cuisine et salle de bains : vérifier les gaines techniques, dessous d’évier, derrière les électroménagers.
  • Sous-sol, grenier, cave, garage : souvent les premiers lieux infestés.

• Poser les bonnes questions au vendeur ou à l’agent immobilier

  • Le logement a-t-il déjà fait l’objet d’un traitement antiparasitaire ?
  • Existe-t-il une garantie d’intervention encore valable ?
  • Le quartier ou l’immeuble a-t-il connu des infestations récentes ?

Il est utile de demander les factures ou rapports d’intervention, notamment pour les traitements contre les termites, punaises ou rats. Ces documents peuvent également rassurer un notaire ou un acheteur tiers dans le futur.

• Faire appel à un expert

Des sociétés de désinsectisation ou des diagnostiqueurs peuvent réaliser une inspection spécifique pré-achat. Ce service, encore méconnu, peut éviter de coûteux désagréments post-acquisition.

Certaines entreprises proposent aujourd’hui un diagnostic nuisibles complet, avec thermographie infrarouge, caméras endoscopiques ou détecteurs biologiques (chiens formés à repérer les punaises de lit).

Faire appel à ces services avant la signature du compromis est une démarche de plus en plus recommandée, surtout pour les logements anciens, mal entretenus ou situés en zone sensible.

Traitement desinsectisation punaise de lit et cafards à Lyon

Que faire si des signes d’anciens nuisibles sont repérés ?

• Négociation du prix

La découverte de signes d’infestation (passée ou actuelle) est un levier pour renégocier le prix de vente, ou exiger une réduction à hauteur du coût des traitements à venir.

Un devis de traitement peut être joint à la négociation comme pièce justificative. Cela permet de chiffrer clairement l’impact du problème et d’éviter une négociation vague.

• Obligation d’information du vendeur

S’il est prouvé que le vendeur avait connaissance de la présence de nuisibles sans l’avoir déclaré, il peut être poursuivi pour vice caché. La jurisprudence existe sur ce sujet.

Des procès ont été gagnés par des acquéreurs sur cette base, notamment lorsque les preuves (factures anciennes, témoignages de voisins, photos…) étaient suffisantes pour démontrer la connaissance du problème.

• Exiger un traitement ou une garantie

Il est possible de demander qu’un traitement préventif ou curatif soit réalisé avant la vente, avec facture et garantie à l’appui.

Certaines entreprises proposent une garantie de plusieurs mois, voire d’un an, sur leur intervention. Cela peut être exigé dans le compromis de vente comme condition suspensive.

Desinsectisation blattes dans un appartement à vendre Lyon

Bonus : Prévenir le retour des nuisibles après l’achat

Même si le bien semble sain au moment de l’achat, certaines mesures simples peuvent prévenir les infestations futures :

  • Colmater toutes les fissures, entrées d’air non protégées, gaines ouvertes.
  • Ne pas emménager avec des meubles infestés (notamment si achetés d’occasion).
  • Installer des grilles anti-rongeurs sur les bouches d’aération.
  • Utiliser des détecteurs de mouvement ou caméras dans les zones sensibles (caves, combles).
  • Maintenir une hygiène rigoureuse, notamment dans les cuisines et zones de stockage.

Enfin, établir un contrat de suivi antiparasitaire annuel avec une société spécialisée peut rassurer les nouveaux propriétaires, notamment dans les immeubles collectifs.

Conclusion : Soyez proactif pour un achat sûr

Repérer les signes d’anciens nuisibles avant d’acheter un bien immobilier est une étape cruciale trop souvent négligée. En tant qu’acquéreur, vous avez tout intérêt à effectuer une inspection rigoureuse et à poser les bonnes questions. Si un doute persiste, faites appel à un professionnel de la détection ou de la désinsectisation.

Cette démarche peut non seulement vous éviter des frais imprévus, mais aussi garantir la salubrité et la valeur à long terme de votre acquisition. En matière de nuisibles, la vigilance avant achat est la meilleure des préventions.

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